Glossaire géomatique


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Attribut

Un attribut est une donnée alphanumérique associée à un objet vectoriel. Cet attribut a un type qui defini sa nature. Le type de l'attribut est un élément déterminant dans le choix des analyses thématiques pouvant être construites. Voir 'Alphanumérique' et 'Type' dans ce même glossaire.

Alphanumérique

Ce terme signifie que les attributs associées à des objets vectoriels, peuvent avoir des 'types' différents : des lettres (alpha), des nombres (numériques), mais aussi des 'objets' (images, vidéos)... Cf la définition des 'types' dans ce même glossaire.    

 

Calque

Le calque, (ou 'couche', ou 'layer'), est ce qui contient les informations graphiques. De la même manière que si l'on superposait des calques pour finalement obtenir une image complète, on organise une carte en séparant les données (routes, rivières, végétation). Ceci apporte un très grand avantage dans l'organisation du travail, et dans la différenciation des différentes données .

Un calque ne contient qu'une seule information, et qu'une seule forme d'objet (point, ligne ou polygone).

Champs

Un champ est une colonne dans une table.

Echelle cartographique

En cartographie, l'échelle est le rapport entre la taille de l'objet sur une carte, et sa taille sur le terrain. Ce rapport est indiqué sur la carte, avec deux symbologies différentes : l'échelle graphique et l'échelle numérique.

L'échelle de la carte est différente de la résolution des données.

Echelle géographique

L'échelle géographique a la même origine que l'échelle dans le domaine cartographique.

Cependant, utiliser ce terme induit quelques précautions, dues aux conventions d'usages. D'autre part, manipuler cette notion a des conséquences très concrètes dans le cadre d'une étude.

Pour ce qui concerne les conventions d'usages, on se souvient que l'échelle cartographique est le rapport entre la taille de l'objet sur la carte, et sa taille sur le terrain. Par conséquent, plus la carte est précise et détaillée, plus le ratio est faible. L'usage veut donc que pour le ratio 1/10 0 00, on parle de 'grande échelle' (car les objets sont grands). Pour le ration 1/100 000 è, on parle de 'petite échelle' (car les objets sont petits).

Images matricielles

Une image matricielle est récoltée via des satellites, voire via des radars du type 'Lidar'. Elle est constituée de deux 'parties'. Une partie 'graphique', constituée de pixels ayant une taille variable, selon la résolution du satellite. Une partie 'numérique', contenant des valeurs numériques (les mesures de réflexivité du sol récoltées par le satellite à des longueurs d'onde différentes). Un satellite récolte la plupart du temps des données dans plusieurs longueurs d'onde (7 pour Landsat), ce qui dote une image d'autant de matrices. Ces matrices sont des tableaux de nombres qui peuvent être combinés entre eux, ce qui a pour résultat de créer des images 'visibles' à l'écran. On a ainsi les images en couleurs réelles, et des indices comme l'indice de végétation (NDVI), qui restituent grâce à ce système une image proche de la réalité.

Informations géographiques

La géographie est nourrie d'informations spécifiques : elles peuvent se rattacher à un lieu.

Des statistiques disent que 80 % des informations qui existent ont cette possibilité.

 

Légende

La légende est l'endroit de la carte où la correspondance entre le langage graphique et le langage écrit est donnée. Dans une méthodologie, construire une légende est donc une étape précédent toute mise en page finale de la carte.

Orthophotoplan

C'est un assemblage de photos aériennes.

Les photos aériennes sont prises à une altitude constante, sur une trajectoire rectiligne, et à une cadence constante. Bien entendu, le temps doit être dégagé.

Leur traitement demande à la fois de les corriger pour prendre en compte la courbure de la terre. Enfin, il est nécessaire de les 'caler' pour pouvoir les intégrer dans un SIG (qui utilise un système de projection).

Photos aériennes

Voir 'Orthophotoplan'. Les photos aériennes sont le support des cartes topographiques. Elles sont prises à une altitude de 5000 m environ, ce qui leur donne une échelle au 1/10000 eme. Les photos aériennes ne sont pas des images raster.

Point

Le point est la première représentation possible d'un objet via une fichier vectoriel. On peut en modifier la couleur, la forme et la taille. Ces mutations possibles sont exploitées par la sémiologie graphique pour différencier des points ayant des sens différents. Modifier la localisation d'un point a des répercussions sur la véracité de l'information sur la carte.

Polyligne

Une polyligne est une succession de points, reliés entre eux. De manière plus triviale, il s'agit d'une ligne. Elle possède les mêmes possibilités de modification que le point.

Polygone

Un polygone est une polyligne fermée. On peut en modifier le contour et l'intérieur. Ces modifications peuvent concerner la forme, l'épaisseur et la couleur, pour le contour. Pour l'intérieur, on peut modifier la couleur et la trame. De la même manière, toutes ces possibilités offrent des nuances d'expression dans une carte.

Projet

Le Projet est ce qui 'rassemble' tous les éléments d'une carte sous le même fichier. Au demeurant, les sources restent dans des fichiers séparés. Le projet est donc là où se crée et se met à jour la carte.

Raster (cf image matricielle)

Un écran informatique affiche des images via des pixels de couleurs.

Les images raster sont construites sur ce principe, mais les pixels ont des valeurs associées à ces informations. Ellles peuvent représenter des valeurs d'altitudes (les MNT), des niveaux de réflectances d'ondes (des images satellites)...

A noter que l'imagerie médicale, l'imagerie spatiale, et l'imagerie géographique, utilisent les mêmes techniques. Cela permet incidement de retrouver de retrouver des correspondances entre ces mondes, et renvoit à l'idée d'une pensée holistique.

Résolution

La résolution est un terme qui défini la qualité des images sources dans le domaine des SIG.

Les images sources dans les SIG, viennent toutes d'un support : fonds de cartes scannées, images aériennes, images satellites.

La précision de ces documents est reliée à l'échelle à laquelle ils sont construits. Les cartes IGN ont des echelles allant du 1/1 000 000 è au 1/10 000. Les images satellites vont du 1/1 000 000 au 1/10 000 ème également.

La précision des objets représentés est dénommée la résolution spatiale : lorsque les fonds de cartes sont transformés en couches vectorielles, par numérisation, la précision des objets créés est définie par la résolution spatiale du fichier source. Ce qui est à l'échelle sur les fonds de cartes, devient la résolution de la donnée vectorielle.

Une fois ces données récoltées, elles sont représentées selon une échelle qui est le rapport entre la taille d'un objet à l'écran, et sa taille sur le terrain. La résolution elle, est une indication sur la précision des données sources.

Ces deux notions sont donc très différentes, mais très liées : la résolution des données est un facteur qui découle de l'échelle choisie.

Sémiologie graphique

La sémiologie graphique organise l'information de manière graphique sur la carte. Les propriétés graphiques des objets vectoriels sont utilisées pour souligner des différences entre la nature des informations. La clé entre les valeurs graphiques et leur signification est située dans la légende. 

Système


Table

La table est le nom de la partie du type 'tableau excel', associée aux objets graphiques dans un fichier vectoriel.

Trame

La trame est ce qui est à l'intérieur du polygone. Une trame unie est souvent utilisée, mais il peut y avoir des trames croisées, hachurées,... pour différencier le type d'occupation du polygone.

Type

Le type est ce qui défini la caractéristique d'un champ contenant des données : texte, nombre (entier ou décimal), date, opérateur logique, image. Les analyses thématiques dépendent du type de données contenues dans un champs. Voir attribut et alphanumérique.

Vecteur

L'autre manière pour l'informatique d'afficher des objets à l'écran (avec les images matricielles), est de dessiner des points qui sont repérés dans un référentiel donné.

Puis ces points peuvent être reliés entre eux pour donner des lignes, qui sont des séries de points.

Enfin, les lignes peuvent être fermées, dans le cas où le premier et le dernier point ont la même coordonnée. Cela devient un polygone.


La géomatique utilise cette technologie, avec deux complications supplémentaires :

  • les points sont aussi repérés dans un référentiel géographique
  • chaque objet est connecté à un identifiant qui lui ouvre une ligne dans un tableur. Ce tableur contient les attributs.

 

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